FranceWebAsso, numériques des lumières, Créer un monde auquel chacun souhaite appartenir>Préparer le capital humain dans l'économie de la connaissance: changer le monde, faire avec l’inertie des usages, faire avec les craintes, faire avec le citoyen convaincu de sa maturité numérique.
L’information et les données ne connaissent pas de barrage, les smartphones traversent les murs, et les réseaux infiltrent les organisations. La transparence devient un dogme et une forme de maelström qui emporte tout sur son passage.
C'est grâce à vos abonnements que vous construirez votre fil d'actualité. Construire un bon fil est au cœur du fonctionnement de FranceWeb. En construisant un fil qui vous reflète ainsi que vos intérêts, vous verrez avec quelle rapidité FranceWeb devient une partie inestimable de votre vie.
ChroniquesHumaines
"AVOIR UNE OPINION EST UNE CHOSE, AVOIR LE COURAGE DE L'EXPRIMER EN EST UNE AUTRE"
FranceWebAsso, numériques des lumières, Créer un monde auquel chacun souhaite appartenir>Préparer le capital humain dans l'économie de la connaissance: changer le monde, faire avec l’inertie des usages, faire avec les craintes, faire avec le citoyen convaincu de sa maturité numérique.
Ancré dans ma ville, je m'exerce à partager mon expérience et mes compétences acquises dans le monde entier.
Mon parcours atypique permet une approche d'accompagnement unique et innovante au service de votre ambition pour créer le monde de demain.
Ma mission est d'accompagner les particuliers ainsi que les entreprises dans l'invention de leur futur ou l'accomplissement de leur ambitions. L'Ambition pour moi est le désir de réaliser une grande chose.
FranceWeb, le n°1 mondial de la collaboration en ligne.pdf
Elle peut être humaine, technologique, sociétale. Dans tous les cas, elle est essentielle pour vous, pour les autres, pour l'entreprise, pour la planète.
Imaginez ce que nous pouvons faire ensemble
Avec le n°1 mondial de la collaboration en ligne : CONNECTEZ-VOUS AU MONDE.
Encourager le partage de savoirs, une nouvelle manière d'être au monde et de le voir.
Le monde au XXIe siècle
SocSav21,FranceWeb,Solidage verge d'or, 1n∞
La nouvelle société du Savoir
Privilégier l'esprit d'équipe, le partage des savoir-faire et la solidarité, à la fois en interne et dans nos partenariats.
Mettre chacun en situation de réussite. Contribuer par la qualité individuelle à la performance commune.
Un monde à soi. Nous vivons sous le même ciel, mais notre compréhension du monde n’en est pas moins toujours située. Stefan et Madeleine Raducanu réfléchissent aux conditions d’une appropriation commune des savoirs, qui déjoue leur inégale circulation.
Produire de l’intelligence collective au bénéfice de l’économie sociale et de la vie associative et impulser les changement nécessaires par l’évolution de notre société.
Construisons ensemble la société en réseau
On donne juste nos idées. Il est possible de choisir..
Produire de l’intelligence collective au bénéfice de l’économie sociale et de la vie associative
Pour vous aider à réaliser vos projets et vos ambitions, nous mettons FRANCE WEB , à votre service
Avec le n°1 mondial de la collaboration en ligne
«La terre est notre Communauté virtuelle»
Pour Vous et avec Vous!
Un projet ambitieux, humain, imaginatif, hors normes, réunit 3 pôles et sera tourné vers une approche de bien-être collectif et individuel, grâce à son architecture, à l'intégration de la nature et aux services proposés. Laisser les groupements d'opérateurs faire preuve d'imagination. Même s'il s'agit d'un exercice difficile, nous invitons les groupements à laisser libre cours à leur imagination tout en leur demandant d'intégrer ce modèle de société. Les conflits d'autorité et de légitimité, tout comme les pratiques émanant du code, nous incitent à trouver une autre voie. C'est bien là le projet d'un humanisme numérique.
C’est ainsi que la sociabilité numérique est une nouvelle façon de faire société : lecture automatique de soi (en fonction des catégories du profil et de ses modulations), l’identité se construit dans un échange entre fragments discursifs et actions en réseau. Des interventions, des associations, des rapprochements, des rencontres fortuites, portées par les similarités et les liens de parenté d’un type nouveau, entre catégories et position sur un réseau et finalement des formes d’association productrices de sens et de pertinence, ce sont les particules élémentaires de l’identité numérique. Et cette identité appelle une autre manière d’informer et de former.
SocSav21,FranceWeb,Solidage verge d'or, 1n∞
La nouvelle société du Savoir
Le Président suggère aux Français un « nouveau contrat pour la Nation ». Mais qui a signé le contrat actuel ?
Par h16.
Le mouvement des Gilets jaunes n’en finit pas d’agiter l’actualité française, au grand dam du gouvernement et des médias qui, incrédules, sont obligés d’en constater la motivation accrue. Le ministère de l’Intérieur calcule d’ailleurs assez pâteusement 84 000 manifestants en alignant proprement 80 000 forces de l’ordre, soit à peu près un gardien de la paix par manifestant (sur les photos des manifestations, c’est d’ailleurs la bousculade et seuls le jaune des gilets et le rouge des brassards « POLICE » permettent de distinguer les uns des autres). On le comprend : la situation est donc tendue.
C’est donc avec un sens du timing particulièrement pointu que ceux qui nous gouvernent ont décidé de voter en bonne et due forme quelques modifications dans les textes de loi fiscale. Ces dernières ajoutent une fois encore une belle tranche de complexité à l’usine à gaz fiscale française qui n’en avait guère besoin, en plus d’introduire une révision assez inique du droit fiscal : en étendant de façon grotesque la notion d’abus de droit fiscal, l’administration fiscale va pouvoir tomber à bras raccourcis sur le contribuable français comme jamais, surtout s’il a tenté la moindre optimisation fiscale légale.
La notion n’est pas simple mais elle mérite d’être précisée : jusqu’à récemment, s’il vous venait l’idée saugrenue d’appliquer des dispositions fiscales légales afin de diminuer votre impôt, l’administration pouvait cependant vous redresser fiscalement si elle jugeait que cette opération était exclusivement fiscale. Autrement dit, mener une opération (immobilière, financière, sociale, que sais-je) ne devait en aucun cas être motivé pour des raisons exclusivement fiscales mais devait aussi remplir d’autres critères (aider son voisin, améliorer une situation familiale particulière, …) sous peine d’être disqualifiée. En somme, l’administration fiscale supportait éventuellement que vous bénéficiez d’une réduction d’impôts suite à une optimisation fiscale si cette dernière n’avait pas été réalisée exclusivement pour cette optimisation.
Las. La jurisprudence, déjà minée et particulièrement complexe pour le contribuable lambda, va se voir complètement chamboulée par le vote cette semaine à l’Assemblée d’un amendement modifiant cette définition de l’abus de droit. À partir du premier janvier 2020, l’abus de droit fiscal ne sera plus caractérisé si l’opération d’optimisation était exclusivement fiscale, mais seulement si elle était principalement fiscale, cette notion étant évidemment à l’appréciation de l’administration fiscale dont on se doute qu’elle ne sera pas du tout laxiste.

Oui, vous l’avez compris : l’administration va pouvoir lancer toute une flopée de nouveaux redressements au seul motif que les optimisations fiscales introduites sont « principalement » fiscales en bénéficiant de l’absence totale de jurisprudence sur cette notion. Jurisprudence qu’il faudra des années (et des milliers de contribuables poursuivis, extorqués et volés) pour établir, ce qui laissera autant de temps au fisc pour sucer tout ce qu’il pourra des contribuables français, notamment sur des opérations jusqu’à présent des plus classiques comme le démembrement de propriétés.
Si l’on peut espérer que le Conseil Constitutionnel censurera ces nouvelles dispositions, rien n’est certain et en attendant, le contribuable devra donc tout faire pour… maximiser son impôt sauf à se voir poursuivi pour ne l’avoir pas fait. Autrement dit, si vous échappez en partie à l’impôt et que ce n’est pas à votre corps défendant, les hordes fiscales seront lâchées sur vos comptes et votre vie privée, pour abus de droit fiscal. Pour un État démocratique avec une petite crise sociale sur les bras, ce n’est probablement pas très malin, mais pour un État dont les dépenses publiques explosent et les finances sont exsangues, c’est évidemment particulièrement efficace.

Et alors que la mobilisation des Gilets jaunes, jacquerie au départ essentiellement fiscale, ne montre aucun signe d’essoufflement, on trouvera particulièrement piquant de constater que ces modifications dans les Codes fiscaux interviennent au moment même où l’on apprend, moyennement goguenard, que la moralisation de la vie politique du côté de nos parlementaires (ceux-là même qui ont voté ces lois fiscales iniques) laisse proprement à désirer, une fois encore : 15 parlementaires ou ex-parlementaires (dont cinq sénateurs et deux députés actuellement en exercice) sont visés par plusieurs enquêtes préliminaires car soupçonnés d’usages illicites de leurs frais de mandat sur la période couvrant 2012 à 2017.
Cette moralisation particulièrement légère de notre vie politique s’accompagne du constat, renouvelé lui aussi avec un timing frisant la perfection aux petits fers, que ces impôts qui s’abattent en pluie toujours plus drue sur le commun des mortels ne semblent pas toucher ces parlementaires avec la même insistance : par d’habiles niches fiscales conçues à peu près seulement pour eux, certains élus parviennent même à ne plus payer d’impôts du tout, voire pour certains à se faire rembourser de coquettes sommes par Bercy pendant que, dans le même temps, la même administration poursuit de ses assiduités, amendes et emprisonnements les Français qui ont eu le mauvais goût de cocher les mauvaises cases de ses cerfas et autres applications internet pourris.
Et lorsqu’en fin d’année dernière, il a fallu revoir ces fameuses niches, au contraire des amendements fiscaux iniques qui sentent bon l’arme de destruction fiscale massive, nos députés y sont allés avec une précision chirurgicale (inventant au passage la niche fiscale de l’espace) en relevant le défi de ne surtout pas toucher à leurs propres avantages : retraite généreuse, chômage adouci et niches fiscales diverses, variées et bien étudiées, le parlementaire français est d’autant mieux choyé qu’il l’est… par lui-même.
À mesure que le mouvement des Gilets jaunes s’installe durablement dans le paysage, le décalage s’accroît visiblement entre les actions de l’État, des élus et des gouvernants, leurs déclarations et leurs intentions affichées d’un côté et les états d’âme, les aspirations et les revendications des manifestants de l’autre. Tout se déroule comme si deux peuples se faisaient face, l’un persuadé d’agir pour le bien de tous malgré les protestations de plus en plus vives de l’autre, au milieu d’une incompréhension de plus en plus manifeste entre les deux camps.
Jusqu’à la fin de l’année dernière, on aurait pu imaginer donner un peu de crédit à Macron en lui accordant d’avoir tenté quelques réformettes et s’être à nouveau heurté au conservatisme français. Les semaines qui se sont écoulées depuis son allocution télévisuelle robotique retirent absolument tout doute sur la capacité réelle du chef de l’État et de tous ses suiveurs à correctement analyser la situation (et, a fortiori, à en tirer un plan d’action opérationnel), et les exemples consternants fournis dans ce billet l’illustrent fort bien : très manifestement, ce qui se passe actuellement dans le pays échappe complètement à l’entendement du gouvernement et des élus.
On sait qu’un remaniement ministériel est à l’étude. On imagine sans mal qu’une dissolution a été envisagée. Aucun de ces bricolages ne saura résoudre le problème : on est maintenant à court « d’argent des autres », i.e. il n’y a plus un rond dans les caisses, et plus aucun courage pour attaquer les causes de cette crise, à savoir une dépense publique délirante et une administration qui en bénéficie devenue complètement folle.
Dès lors, on se perd complètement en conjecture pour imaginer une sortie de crise « par le haut ».

—-
Sur le web
Les commentaires sont fermés.